Transport routier • La « route » vers une mobilité bas-carbone

Cette note est un rapport de synthèse analysant les données les plus récentes du secteur routier et les facteurs à l’origine de sa croissance et de son développement.

Année de publication

2018

Rédacteur

Sudhir Gota • Consultant, Partnership on Sustainable Low Carbon Transport (SLoCaT)

Introduction

L’Accord de Paris encourage à réhausser les objectifs d’atténuation dans les Contributions Déterminées au niveau National (CDN) en ré-évaluant leur niveau d’ambition et en formulant des stratégies développement et la mise en œuvre de stratégies bas-carbone à long terme. Les CDN actuels considèrent le secteur des transports comme une source d’atténuation importante, dont la décarbonation est essentielle pour parvenir à une décarbonation de tous les secteurs de l’économie.
Cette note est un rapport de synthèse analysant les données les plus récentes du secteur routier et les facteurs à l’origine de sa croissance et de son développement. Son objectif est de fournir un état des lieux de l’action climatique globale liée au secteur du transport routier et des synergies entre les acteurs étatiques et non-étatiques à ce sujet.

Sommaire

1 – États des lieux des émissions de carbone du transport routier

2 – Quels sont les facteurs d’augmentation des émissions de carbone dans le secteur des transport routier ?
• Forte croissance de la demande de transport routier (Activité)
• La répartition modale (évolution de la demande de transport)
• Évolution de l’intensité énergétique et des carburants bas-carbone

Conclusion

Avec la nouvelle résolution de l’OMI sur la stratégie de réduction des GES, les acteurs du transport maritime marchand international ont au moins marqué leur volonté de répondre au défi des émissions de GES du transport maritime. Du fait d’innovations notamment électriques, les armateurs, les compagnies maritimes et les chantiers navals disposeront, dans les prochaines années, d’une gamme d’options technologiques importante pour modifier les moyens de propulsion de leurs navires. L’OMI reste un coordonnateur important à l’échelle mondiale dans le nécessaire déploiement de partenariats entre acteurs étatiques et non-étatiques pour arriver à atteindre les ambitieux objectifs d’un transport maritime international en phase avec l’accord de Paris. L’augmentation de la taille des navires et leur vitesse de croisière restent également des défis que la nouvelle stratégie de réduction des GES de l’OMI devra prendre en compte afin de réussir la transition énergétique du secteur maritime international, un secteur jamais dégagé des grands enjeux du commerce international ; Son caractère stratégique pour les grands pays exportateurs, en premier lieu la Chine, rendra ainsi toujours complexe la définition d’un cadre de régulation contraignant.