Climate Chance participe au Sommet Virtuel du Climat

Climate Chance co-organise une webconférence avec le Comité 21 au sujet de l'adaptation au changement climatique avec des exemples de collaboration entre acteurs du territoire.

Intervenants

  • Virginie Bordage-Gressier, Responsable du Centre de Compétences en Développement Durable chez SNCF Réseau
  • Pascal Vilcocq, Directeur Délégué Matériel Transilien chez SNCF
  • Maurizio Mariani, Directeur d’Eating City
  • Philippe Renier, Directeur Adjoint développement et exploitation au Grand Port Maritime de Bordeaux
  • CEREMA (nom de l’intervenant à confirmer)

Contenu

Sur la base de bonnes pratiques françaises et européennes, la web-conférence aura pour but d’expliquer en quoi il est essentiel que les entreprises intègrent dans leur stratégie interne et externe, l’adaptation aux changements climatiques, et comment ces stratégies impactent leur territoire. Leurs potentiels impacts en termes d’emploi ou d’infrastructure montrent que l’adaptation relève de l’action collective, et nécessite une collaboration avec les acteurs publics et locaux du territoire. Enfin, ils diffèrent et se caractérisent d’un secteur à l’autre, c’est pourquoi nous proposons une approche multi-secteurs à travers les exemples (1) des transports, (2) de l’agro-alimentaire et (3) d’un port maritime. Les effets du changement climatique et ses impacts socio-économiques peuvent dans un avenir très proche fragiliser grandement ces secteurs et les contraindre à de fortes mutations. Il s’agit de proposer des retours d’expérience variés afin d’aider et d’encourager des entreprises qui souhaitent mettre en place une telle démarche mais qui rencontrent des freins à la mise en œuvre ou des questionnements.

  1. La problématique de l’ACC questionne le secteur des transports notamment sur la vulnérabilité de ses réseaux et infrastructures mais également sur la construction d’offres destinées aux usagers pour lesquelles les démarches multi-acteurs sont essentielles. Comment l’adaptation peut être l’opportunité de mettre en œuvre des réseaux résilients et une mobilité plus adaptée aux réalités du terrain et aux besoins de la population ?
  2. Le secteur agro-alimentaire est extrêmement sensible aux changements climatiques, qui ont des conséquences notamment sur la qualité et la quantité, les délais (débuts, fins) des cultures (problèmes amplifiés par une croissance démographique et des besoins en alimentation accrus). Les villes, en particulier, doivent revoir la façon dont elles s’approvisionnent en nourriture afin de limiter la pression exercée sur les terres.
  3. Les ports maritimes apparaissent comme des interfaces entre le territoire et l’international. La localisation de leurs activités les confrontent à des enjeux majeurs de biodiversité et d’élévation du niveau de la mer notamment. Leurs activités, essentielles pour le développement économique et l’attractivité du territoire, doivent toutefois intégrer de nouveaux enjeux liés au climat.