Explorer les complications de la finance climat dans les pays d’Afrique sub-saharienne
📐Méthodologie
ette étude utilise des analyses quantitatives et qualitatives ainsi qu’une étude approfondie de la littérature pour étudier le financement de l’action climat et les flux d’investissement en Afrique sub-saharienne. Il s’appuie sur les réponses de 600 personnes interrogées par le biais de questionnaires et d’entretiens téléphoniques, ainsi que sur une étude détaillée des documents politiques et des réglementations de différents pays. Elle fournit une « vue d’ensemble » du financement climatique sur le continent et examine les cadres et les obstacles structurels et institutionnels, ainsi que les stratégies novatrices visant à améliorer les flux financiers.
🔎Grands Enseignements
Les pays africains auront reçu, jusqu’en 2023, des dizaines de milliards de dollars de financement climatique provenant de diverses sources. L’étude identifie que les principaux obstacles au financement climatique sur le continent sont « les sources de financement limitées, les bureaucraties dans l’accès aux fonds, les intérêts corporatifs et politiques concurrents, le manque de capital humain, la planification sectorielle, le manque de technologie et d’information, et l’inadéquation entre le financement disponible et les besoins régionaux spécifiques ».
Parmi ses recommandations pour améliorer la situation :
- Passer à des stratégies novatrices qui intègrent des financements innovants et des approches durables
- Encourager les partenariats public-privé et notamment l’investissement privé, tout en tirant parti des compétences et des connaissances des institutions spécialisées.
- Renforcer les capacités institutionnelles et techniques
- Promouvoir l’assurance climatique, la tarification du carbone et les transferts de technologie qui peuvent générer des revenus tout en réduisant les coûts de mise en œuvre.
- Impliquer les communautés locales dans la prise de décision
- Améliorer les programmes nationaux de suivi et d’évaluation