GIEC : Les gouvernements sont divisés sur les rapports climatiques « accélérés » pour le prochain bilan mondial de l’ONU

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À la mi-janvier, plus de 375 délégués de 120 gouvernements se sont réunis pendant quatre jours à Istanbul, en Turquie, pour décider de la nouvelle structure du 7e cycle d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Traditionnellement, l’essence d’un cycle du GIEC est un « rapport d’évaluation » qui comprend trois rapports de groupes de travail et un rapport global de « synthèse ». Toutefois, les défis posés par le sixième rapport d’évaluation comprenaient une charge de travail très élevée en raison du nombre de rapports, de l’augmentation rapide de la littérature et d’une augmentation significative de l’examen des commentaires sur le projet final du gouvernement.

Un accord final sur le septième rapport d’évaluation (RE7) a été conclu, sur la base d’un compromis entre une option « légère » et une option « classique ». Bien que cela signifie que les délégués ont décidé de ne pas adopter une nouvelle structure pour le prochain cycle d’évaluation du GIEC, il y aura quelques nouveautés.

Globalement, les rapports du prochain cycle comprendront :

  • Un rapport d’évaluation complet avec un « rapport de synthèse » global pour le RE7 qui devrait être publié en 2029
  • Deux rapports méthodologiques, dont un sur les forçages climatiques à courte durée de vie et l’autre sur les technologies d’élimination du dioxyde de carbone, le captage, l’utilisation et le stockage du carbone.
  • Une continuation du rapport spécial sur le changement climatique et les villes.
  • Le RE7 comprendra une révision des lignes directrices techniques du GIEC sur les impacts et l’adaptation, établies en 1994.

Les délégués n’ont toutefois pas été en mesure de se mettre d’accord sur un calendrier complet pour le cycle AR7. Une pression a été exercée pour que le RE7 soit produit d’ici 2028 ou avant la fin de cette année, afin que le GIEC reste pertinent sur le plan politique. Toutefois, l’Arabie saoudite, la Chine et l’Inde ont opposé une forte résistance.