[Visioconférence] « Le Jour d’après sera numérique ou ne sera pas », mercredi 8 avril 2020

Mercredi 8 avril à 17h 30, Le jour d'après organise une visioconférence autour de la question du numérique à l'heure de la transition. Un enjeu déjà analysé par Climate Chance à travers différents cas d'étude dans ses Bilans 2019 et 2018 de l'action climat non-étatique.

Le numérique à l’heure de la transition: un enjeu incontournable

L’impératif de la transition écologique, ainsi que la prise de conscience du grand public des limites et du non-renouvellement des ressources naturelles (et des externalités négatives liées) génèrent aujourd’hui une pression croissante sur les institutions publiques et leur capacité à répondre aux besoins des citoyens. Ceci implique une évolution des services publics et une extension de leur champ d‘activité pour inclure ces externalités : ainsi, le changement climatique contribue à la croissance de la demande de services. Le service public ne doit plus seulement accompagner le développement économique et social, mais doit aussi être repensé pour intégrer les enjeux environnementaux et climatiques.

La spécificité de ces enjeux invite à nourrir une réflexion sur une transition dite juste, à savoir comment le secteur du numérique dans les territoires peut à la fois répondre à un impératif social (accès aux transports, aux services publics, réduction de la pauvreté énergétique) et à impératif écologique et de sobriété. Une telle transition est envisageable, si l’humain est placé au cœur du développement numérique .

La question du numérique dans le Bilan de l’Observatoire

Comment le bilan annuel de Climate Chance répond-il à cette question ? Un mouvement de numérisation des données et des services publics existe bien, mais il n’est pas nécessairement au service de la transition écologique et sociale. Le bilan annuel de l’Observatoire de l’association Climate Chance, focalisé sur la contribution des territoires, des entreprises et de la société civile à la lutte contre l’action climat, permet de se familiariser avec des exemples d’initiatives non-étatiques qui tentent de répondre à ce double impératif.