Media Shield for Information Integrity on Climate Change
La désinformation climatique représente une menace croissante, exacerbée par les réseaux sociaux et touchant même les médias traditionnels, pourtant censés être des remparts.

Présentation de l'initiative
Nous agissons entre diplomatie et technologie pour lutter contre la désinformation climatique.
En France, nous mobilisons le droit, notamment via l’Arcom, pour défendre l’accès à une information environnementale fiable. À l’international, nous bâtissons un réseau d’ONG et de gouvernements pour porter ce sujet jusqu’à la COP30 et à l’Union européenne.
Nous développons aussi des outils open-source de détection de la désinformation, en partenariat avec l’Observatoire des Médias sur l’Écologie, Sciences Feedback et Data for Good.
Notre objectif est double - faire reconnaître au sein de la déclaration de la COP30 : - La menace de la désinformation climatique - Le rôle des médias indépendants et des journalistes libres dans la production d’une information intègre, seule rempart efficace face à la désinformation.
Mise en oeuvre
projet toujours en cours
Nous avons obtenu l’inscription d’une proposition de loi à l’agenda de l’Assemblée nationale pour protéger les citoyens contre la désinformation climatique, portée par un groupe de députés transpartisan.
En 2024, deux mises en demeure ont été adressées à Sud Radio et une première sanction financière a été prononcée contre CNews. Il s’agit des premières mesures de ce type dans le monde contre la désinformation climatique dans l’audiovisuel.
Notre projet de détection automatisée, mené avec nos partenaires associatifs, montre des résultats prometteurs. Les premiers tests révèlent une capacité efficace à identifier les cas de désinformation, avec une dizaine de signaux détectés chaque semaine.
La désinformation climatique est désormais reconnue comme un enjeu diplomatique majeur. Elle figure dans la feuille de route du nouveau Commissaire européen au Climat, constitue une priorité stratégique de la présidence polonaise de l’UE (janvier–juin 2025), et structure le rapport Navigating New Horizons du Programme des Nations Unies pour l’environnement. Elle est également au cœur de l’initiative mondiale “Information Integrity on Climate Change”, portée par l’UNESCO et le gouvernement brésilien. L’urgence d’agir s’impose à l’agenda international.
À l'échelle nationale : ADEME, Ministère de la Culture, Fondations et mécènes.
À l'échelle internationale : JournalismAI, Fondations et mécènes.
de l'organisation
La désinformation climatique est une menace croissante, amplifiée par les réseaux sociaux et relayée parfois même par les médias traditionnels. Des exemples récents, comme la diffusion de faux numéros d’urgence lors des inondations à Valence ou le refus d’évacuation face à l’ouragan Milton en Floride, illustrent ses conséquences directes.
Cette désinformation nuit à une transition environnementale juste et alimente l’ère de la post-vérité. Face à ce défi, QuotaClimat agit à travers trois leviers : l’interpellation des médias sur les réseaux sociaux, la production de données pour objectiver les faits, et un plaidoyer actif aux niveaux national et international.
Nous collaborons avec un large réseau d’acteurs en France et à l’international.
En France, nous travaillons avec Data For Good, expertises climat, Eclaircies, Climat Médias, Mediatree, l’ADEME, l’Arcom, le SGPE, Research for Purpose, la Fondation de France, Enowe, Vert le média et la Mirova Foundation.
À l’international, nos partenaires incluent Data For Good, Sciences Feedback, FALA (Brésil), WWF PDF (Lettonie), Klima for Acht (Allemagne), le CSA belge francophone et la coalition CAAD (Climate Action Against Disinformation).